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ECONOMIE de la GEORGIE

Depuis quelques années, les autorités géorgiennes tendent à mettre en place des réformes structurelles en accord avec les recommandations du FMI et de la Banque mondiale. En 1997, la croissance du PIB, après des années de dépression entre 1992 et 1994, a dépassé les prévisions puisqu'elle a augmenté de 11,3 % par rapport à 1996. Cette croissance a été essentiellement tirée par l'agriculture et les services.
 
Agriculture
L'agriculture a atteint 31,2 % du PIB en 1997. Elle enregistre une progression de 9,5 %. Les rendements de la culture des céréales, grâce à des aides de l'Union européenne (programme spécial d'assistance TACIS), ont été améliorés. La récolte de blé totalise 320.000 tonnes, le meilleur résultat depuis l'indépendance, même si les besoins, estimés à 700.000 tonnes, ne sont pas couverts, la récolte de maïs s'élève à 400.000 tonnes. Le principe d'un programme de réforme foncière décidé en 1992 a été relancé en 1995 à la suite de l'annulation des taxes d'exportation sur les produits agricoles. Ainsi, la distribution des terres arables a connu une accélération (50 % jusqu'à la fin de 1996).
 
Industrie
Le secteur industriel, qui avait connu un effondrement depuis l'indépendance, amorce une lente reprise. On enregistrait en 1997 une progression de la production industrielle de 8,1 %, mais la production d'électricité stagne toujours alors que les besoins du pays sont loin d'être satisfaits et que les coupures de courant restent fréquentes.
 
Echanges
La Géorgie tend à prendre ses distances vis-à-vis de la Russie et, même si ce pays demeure son premier partenaire, leurs relations commerciales connaissent une baisse constante, la Géorgie portant surtout son intérêt vers des associations régionales comme le GUAM, avec lequel elle a signé un accord de coopération. Elle se montre également très active dans la zone de coopération de la mer Noire et a posé sa candidature au Conseil de l'Europe. Par ailleurs, le gouvernement géorgien insiste auprès de l'AIOC (le consortium occidental exploitant le pétrole azéri) pour qu'il adopte un tracé d'oléoduc principal vers le port de Ceyhan, qui s'ajouterait au tube Bakou-Supsa, en service depuis avril 1999, passant par leur territoire au détriment de la voie la plus économique Bakou-Novossiirsk par le Caucase nord.