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HISTOIRE - HONG KONG

(1839) La Compagnie anglaise des Indes orientales – installée depuis 1681 dans la ville de Macao (qui est située à 70 km à l'ouest de l'estuaire du Zhujiang, la «rivière des Perles») – commerçait avec Canton, seul port chinois ouvert aux étrangers au XVIIIe siècle. Pendant la guerre de l'Opium
 
(1839-1842), les Britanniques se réfugient dans l'île de Hongkong – où ne vivent alors que 5.800 h. (pêcheurs, carriers, cultivateurs et pirates) –, qu'ils acquièrent en 1842 par le traité de Nankin.
 
En 1860 (première convention de Pékin), l'extrémité sud de la péninsule, où se trouve la petite ville fortifiée de Kowloon, est également cédée à la Grande-Bretagne. En 1898, la plus grande partie de la péninsule ainsi que 75 îles, dont Lan Tao, sont louées à la Couronne britannique pour une durée de 99 ans: ce sont les New Territories (les «nouveaux territoires»).
 
De 1842 à 1941, Hongkong servit d'entrepôt et de base navale à la Royal Navy. À partir de 1930, la colonie devint un important centre de l'industrie cotonnière. Lorsque, trois ans après Canton, Hongkong fut prise par les Japonais, le 25 décembre 1941, le territoire comptait 1.500.000 h., dont près du tiers étaient des réfugiés, cantonais pour la plupart (il ne restait que 500.000 h. à la fin de la guerre). A partir de 1949, des réfugiés, surtout originaires de la province du Guangdong, affluèrent de façon quasi continue, ce qui explique l'actuelle prédominance de la langue cantonaise.