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ECONOMIE du LAOS

Agriculture
L'agriculture ayant été désorganisée par la tentative de réforme agraire et de collectivisation (1976-1979), le gouvernement a décidé, dans les années 1980, de louer ou de restituer les terres aux exploitants; l'agriculture est redevenue, grâce aux aides étrangères et à l'achat d'équipements, la première richesse du Laos (55 % du PNB). Elle emploie 76 % des actifs, et, depuis 1985, la balance agricole dégage un excédent. L'agriculture reste néanmoins soumise aux aléas de la sécheresse. A peine 4 % du territoire sont cultivés; les trois quarts en rizières associées au tabac, au café et aux fruits et légumes.
 
Mines et industrie
Le pays exploite peu ses ressources minières (gypse, étain, charbon, argent, saphir). L'industrie textile est en expansion. Mais c'est sur la production d'hydroélectricité, déjà l'une des principales sources d'exportation (30 %, principalement grâce au grand barrage de Nam Ngum, au nord de Vientiane, qui permet de vendre de l'hydroélectricité à la Thaïlande), et sur son accroissement, que le Laos fonde ses meilleurs espoirs de redressement économique. Le potentiel laotien en ce domaine serait de 180.000 MW (ce qui assurerait quelque 20 milliards de dollars de revenus annuels, contre les 800 millions actuels). L'artisanat (tissage, céramique) prospère, ainsi que quelques industries (agroalimentaire à Vientiane, cimenterie à Muang Khammouane). 
 
Sous l'impulsion des nouvelles directives du parti communiste et du FMI, un nouveau système de gestion a été mis en place en 1988; une loi d'investissement ouvre l'économie aux participants étrangers (Suède et Japon).